Décembre 2009
Les Rolands d'or (25 décembre 2009)
Aujourd'hui a eu lieu la première édition de notre désormais traditionnelle cérémonie des Rolands d'or.
Eh bien non, ceci n'est pas un article sur Noël. Un 25 décembre, est-ce que ça n'aurait pas été un peu prévisible ?
Bien sûr, nous sommes allés fêter Noël en famille. Le voyage à Castillon s'est dans l'ensemble bien passé même si Blanche a un peu pleuré. Nous avons fini par comprendre qu'elle paniquait car elle avait cru que nous avions oublié d'emmener son pied gauche.
Ce n'est qu'une fois arrivée qu'elle a été définitivement rassurée.
Cette année à Castillon c'est à la fois "Out of Africa" et "Un air de famille" car nous avons en guest star d'Afrique du Sud, pour la première fois en France depuis près de 25 ans, la tante Jeanine la soeur de mon grand-père Panou.
Qui a dit "Et Jurassic park" ? Ce n'est pas très malin comme réflexion, car si Panou, surnommé "Dédé les belles cannes" du temps où il était coureur de 800 m est bien connu des paléontologues pour avoir été ensuite, au cours de sa carrière d'entraineur, le coach de Lucy, c'était tout de même plusieurs millions d'années après le Jurassique.
Le père Noël, lui, s'est vraiment surpassé, en particulier pour Sophie et moi.
Et il a aussi mis en transes les enfants et notamment Raphaël et Antonin les petits cousins.
Mais, trève de Noël, revenons à notre sujet. Fort de son incroyable audience (plus de 1400 visites depuis sa création), BLOAG !, comme tout média de référence se devait pour clore en beauté cette année d'avoir sa propre séance d'auto-célébration satisfaite. Voici donc le palmarès de nos Rolands d'or, établi par les professionnels de la profession.
Roland d'or du commentaire le plus rapide après mise en ligne d'un article : Roland
Roland d'or du commentaire le plus tard dans la nuit : Roland
Roland d'or du plus grand nombre de commentaires : Roland (de peu devant Sophia)
Roland d'or de la révélation féminine de l'année : Blanche
Roland d'or du vin de Patrice : Patrice, jeune et néanmoins talentueux viticulteur de Chânes
Roland d'or de la daube provençale : Roland (de peu devant Sophie qui, si elle a bien en sa possession la recette secrète authentique, doit encore acquérir le tour de main ancestral)
Roland d'or du couvre-chef : Juliette, outsider qui a coiffé au poteau la favorite, Blanche et son bonnet tricoté par Gaynor
Roland d'or du meilleur article : Octave, suite à une décision contestée du jury, soupçonné de le couver, pour son aisance à relater l'épisode du contrôle de flûte
Prix spécial et encouragements du jury et Roland d'or de la vaillance capillaire malgré ses 40 ans : Frédéric
Roland d'or du suspense et de la mine qui fait peur : Sophie
Roland d'or de la présence discrète : Mickaël (je plaisante Mickaël, ne te lâche pas, je sais de quoi tu es capable)
Roland d'or du dépassement des temps d'ordinateur et autres écrans : le jury n'a pu départager les 3 ex-aequo Louise, Anatole et Octave
Et enfin last but not least,
Roland d'or du volume sonore : Roland pour ses ronflements, vainqueurs par KO de la sono de "The Dream".
Devant le succès remporté par cette première édition, nous lançons immédiatement le "Rolanthon" pour faire écho à l'appel vibrant de Roland dans ses derniers commentaires.
Venez en aide à Roland, ne le laissez plus seul animer ce blog, vous aussi laissez un commentaire, à défaut une trace ou un indice de votre passage, un simple coucou, une signature, vos initiales, un smiley...
Toute l'équipe de BLOAG compte sur vous, à bientôt. Et joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d'année à tous.
My left foot (20 décembre 2009)
Je comprends que ça la réjouisse particulièrement, j'ai moi même essayé, ce n'est pas si facile...
Non, non pas de photo, vous vous attendiez à QUOI ?
Avec son pied gauche et son pouce droit, Blanche a largement de quoi s'occuper en restant bien au chaud au lieu d'affronter les rigueurs de l'hiver.
Flashback année scolaire 1985-86 (l'année du bac). Nous sommes sans prof d'histoire géographie depuis le début de l'année. Après quelques semaines de protestations on nous dépêche un remplaçant, Monsieur Bellotti, qui se contente pour tout cours de nous lire les fiches Bordas des Annales du Bac. C'est ce qui donnera lieu au dialogue (garanti authentique) suivant :
- ... et c'est donc le général Hiver qui vainquit l'armée Allemande à Stalingrad.
- M'sieur, M'sieur c'est qui le général Hiver ?
- Euh... Je ne le connais pas mais c'est surement un général de l'armée Russe !
- Bon les enfants, il est moins le quart, moins le quart c'est presque moins dix et ça sonne à moins cinq. Vous pouvez y aller mais ne faites pas de bruit en passant devant le bureau de Monsieur le Conseiller Principal d'Education !
Tout ça pour dire qu'il a fait très froid cette semaine et que chaque sortie relève de l'expédition polaire.
Difficile de sucer son pouce ou d'attraper son pied gauche dans ces conditions.
On était de toutes façons particulièrement bien à la maison ce week-end et d'autant mieux que nos amis de "The Dream" font l'objet d'une fermeture administrative jusqu'au 30 janvier, en attendant mieux.
C'est trop bête.
Le silence qui suit l'arrêt de "The Dream" c'est encore le rêve.
Bretons déménageurs (13 décembre 2009)
Jacques et Dany s'en retournent donc en Bretagne, à Caudan, après une légère erreur de navigation qui les avaient amenés à faire escale à la Charité sur Loire.
Avec le renfort de Nicolas Evon et d'un de ses copains nous avons bouclé le déménagement du studio en 1h54min17s et des poussières. Bien sûr un consultant expert en lean manufacturing aurait trouvé quelques lacunes dans notre organisation. Ainsi manifestement il fallait plus de temps pour ranger les affaires dans le camion que pour leur faire descendre les trois étages, ce qui a conduit à un ralentissement global du processus et à l'inactivité d'une partie de l'équipe.
De même ce consultant n'aurait pas manqué de critiquer notre ratio d'encadrement (le nombre de chefs rapporté au nombre de ceux qui bossent) pendant la manutention du réfrigérateur.
Il faut dire que l'exercice, qui tient en même temps des jeux de la force basque et du casse tête chinois nous a donné un peu de fil à retordre mais finalement l'enthousiasme de notre équipe en est venu à bout.
C'est sûrement un effet collatéral de ce même enthousiasme qui a dû réveiller la jeune voisine du rez-de-chaussée et l'amener à se manifester vers 11 heures. J'espère qu'elle avait la fête toute la nuit à "The Dream", au moins ça ferait un partout balle au centre...
A bientôt.
La lionne blanche (6 décembre 2009)
Il lui arrive même de rugir tout à fait délibérément pour manifester son mécontentement quand quelque chose n'est pas à sa convenance. Mais c'est surtout une adorable petite puce de 59 cm et demi et 5kg080 à la visite des quatre mois.
Non en fait "La lionne blanche" c'est le titre du bouquin de Henning Mankel que j'ai lu pendant mon séjour aux Etats-Unis cette semaine. J'ai réalisé dans l'avion pour Los Angelès que je n'y avais pas remis les pieds depuis vingt-deux ans et un voyage
en famille avec Juliette et les parents.
Bon, il faut dire que mon périple m'a emmené de San Diego à Seattle en passant par Portland et que j'aurais peut être réagi différemment au fin fond du Kansas ou du Mississipi. Il faut dire aussi que mon passage à Portland était le jour du derby entre les deux équipes locales de Football Américain, les Beavers et les Ducks.
Je me suis évidemment sur le champ mué en fervent supporter des Oregon Ducks : Go Ducks !
Fort heureusement Sophie, bien consciente du problème, s'était lancée dans la confection du seul remède connu capable d'amortir le choc : la daube provençale selon la recette authentique, familiale et surtout secrète de Roland.
Au programme des festivités du week-end pour l'anniversaire d'Octave, il y avait aussi une partie de bowling à laquelle les trois grands avaient invité leurs copains.
Dimanche la sushi party avec les grands parents a bien failli être annulée.
On s'est tous demandé ce qu'il avait bien pu y faire pour se mettre dans cet état là et on a même craint que le sous-préfet ne les ait envoyés incognito en mission à "The Dream".
Il a heureusement in extremis retrouvé ses esprits et ses forces et, aidé par sa soeur, a pu souffler ses dix bougies.
Go duck !