Des nouvelles (de temps en temps) de la famille GREHAL ? BLOAG !

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Août 2010


24 heures chrono (29 août 2010)

Est ce que vous savez ce que c'est que ça ?



Des fleurs ? Allons vous n'y êtes pas du tout. Un peu de sérieux voyons, si ça ce sont des fleurs alors Carla Bruni est première dame de France aussi pendant que vous y êtes. Hein ?

Mouais... Enfin ce que je veux dire c'est que si ce sont des fleurs, alors c'est un putain de bouquet de fleurs carnivores, le bouquet final en quelque sorte, car il a mis fin de la façon la plus brutale qui soit à ma prometteuse carrière d'aventurier-
détective...

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J'avais décidé de reprendre toute mon enquête à zéro. Je connaissais mes classiques : il fallait que je trouve le bon bout de la raison, cher à ce vieux Rouletabille, que je fasse marcher mes petites cellules grises comme ce cher vieux gaga de Poirot et que j'examine toutes les hypothèses. Comme le disait ce vieux Sherlock, quand toutes les possibilités ont été éliminées, alors c'est que l'impossible est la solution.

Pour commencer, mon intention était de ne pas lâcher d'une semelle les deux donzelles, Blanche et Louise. Mon instinct me disait que ces deux là en savaient forcément plus qu'elles ne voulaient bien le dire.

Au retour de Caudan c'est Blanche la première qui a ouvert les hostilités.



Le coup des cheveux, on me l'avait déjà fait. Remarquez, quand après nous sommes allés à Castillon c'est pas pour autant que ça l' a inspirée pour aller à l'eau.



Même bien équipée, elle a préféré rester prudemment sur son quant à soi.



Au retour à la maison, Louise s'y est mise à son tour.



Elles jouent à quoi à quoi les deux frangines avec leurs coupes. Elles visent l'oscar de la meilleure coiffure ou quoi ?

Peu après j'ai surpris Blanche en train de s'intéresser de près au piano.



Elle jouait du piano. Debout. C'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Dans la foulée, nous sommes retournés passer une semaine tous les six à Montautre.



Le presbytère n'avait rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat mais j'ai bien senti que ces vieilles pierres dissimulaient quelques inavouables secrets. J'ai décidé de renforcer ma surveillance des deux péronnelles.

Blanche s'est livrée à son occupation favorite.



Ouvrir les placards...



... Et les fouiller.



Très louche décidément cette gamine même si je me refusais par avance à lui faire porter un chapeau trop large pour elle.



Louise aussi s'est livrée à son occupation favorite, murmurer à l'oreille des chevaux.



A moins que ça ne soit l'inverse.



En tout cas la demoiselle a du style.



A la pétanque aussi.



J'étais en planque avec les garçons, en train de surveiller Blanche à son insu,



quand j'ai entendu  Louise m'appeler.

Viens voir Papa, c'est trop mignon, les petits oisillons...



... ces quatre bouches à nourrir.

Dans ma tête ce fut comme un déclic. Les rouages de mon cerveau se mirent à tourner à vitesse grand v. Bien sûr, c'était l'évidence même.

Quatre bouches à nourrir = boulot = fin des vacances = demain.

Pour mes synapses chauffées à blanc ce fut l'effort de trop. Un voile noir m'obscurcit soudain la vue et je plongeai dans une nuit de ténèbres.



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Lorsque j'émergeai enfin, tous mes sens étaient en alerte. La situation m'apparut soudain d'une aveuglante clarté. Bon j'avais exactement 24 heures pour quitter mes frusques d'aventurier-détective et retrouver mon masque de directeur. OJG, au lieu de te marrer comme une baleine c'est celui là ?



Euh non , pas vraiment...

Celui là alors ?



Non plus, essaie encore.

Celui là alors ?



Il y a du mieux. Continue.

Celui là ?



Non. Ne t'arrête pas, cherche encore.

Nom de Dieu plus que 23 heures 50. Mais j'y arriverai, dussé comme Jack Bauer ne pas même pas m'arrêter pour faire pipi.

A bientôt.

29/08/2010
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Da Vinci Blog (17 août 2010)

Bon, maintenant il allait falloir que je me bouge sérieusement les fesses sur cette enquête si je voulais être à la hauteur de ma réputation d’aventurier détective.

 

 

Je m’étais fait avoir comme un bleu avec cette histoire de cheveux qui  s’était révélée être une fausse piste carabinée. J’avais eu beau aller jusqu’à faire couper les cheveux  de Blanche, ça n’avait rien donné, mon enquête n’avait pas avancé d’un cheveu, et la question lancinante revenait sans cesse. Qui étaient les big five ?

 

Depuis maintenant deux semaines que les enfants étaient rentrés d’Afrique du Sud, je ne les avais toujours pas interrogés là dessus.

 

 

Mais même si le sujet était brûlant, même s’il fallait être prudent car le danger était partout, même si cela revenait à mettre le pied dans un putain de nid de serpents venimeux, cette fois ils allaient devoir se mettre à table.

 

D’ailleurs, à propos de danger...

 

 

... il fallait aussi absolument que je perde l’habitude, même si ça en jette un max, de me curer le nez avec ma machette.

 

Bon les enfants, fini de me raconter des craques. Crachez la, votre Valda : que s'est-il réellement passé en Afrique du Sud ?

 

 

Octave et Antonin ?

 

 

Ben on a vu des éléphants...

 

 

... et un léopard.

 

 

Anatole et Raphaël ?

 

 

On a aussi vu des buffles...

 

 

et des lions.

 

 

Et toi Louise ?

 

 

On a eu froid par moment. Et on a aussi vu des rhinocéros.

 

 

Ce fut comme un grand flash, un shoot d’adrénaline pure.

 

L'équation parfaite. Lion + Léopard + Buffle + Rhinocéros + Eléphant = les big five.

 

Enfin tous les morceaux du puzzle se mettaient en place d’un coup pour former une image parfaitement nette de la vérité. Le rideau se déchirait et j’avais enfin devant moi…

 

Rien.

 

Nada.

 

Que dalle.

 

Un  frisson glacé me parcourut l’échine. Le doute s'empara de moi et me broya le coeur comme s'il l'avait saisi à pleine main.

 

Car enfin comment un lion, un léopard, un buffle, un rhinocéros et un éléphant auraient-ils pu être les cerveaux d’une conspiration planétaire visant à ce que l’ASM remporte le bouclier de Brennus ? Et pourquoi alors séquestrer Blanche et Sophie à la clinique ? Et quel besoin d'ouvrir une boîte de nuit en face de chez nous ?

 

Tout se mélange dans ma tête depuis l’aube, je me sens comme dans un chapitre du Da Vinci Blog.

 

Attends, attends ce vieux Harry Bosch disait toujours que la vérité se niche dans le dossier. Les faits, rien que les faits. Le lien existe, il faut que tu le trouves.

 

 

Je me repassais mentalement les questions clefs : le général Hiver était il victime ou complice du dérèglement climatique ? Qui avait intérêt à se procurer la recette de la daube provençale de Roland ? Pour qui roulait vraiment OJG, ce gars à la plume trempée dans le vitriol ?

 

Nom de Dieu, c'était là devant mes yeux. Le lien. Je m’aperçus soudain que j’avais négligé d’interroger un témoin clef.

 

Alors Blanche, et toi qu’est ce que tu as à me dire sur les Big Five ?

 

Mais j’en sais rien mon Papa, moi je suis toute petite.

 

 

Toute petite. Bien sûr. Toute petite. Small one. Small one et les big five.

 

 

Ah! Fausse piste encore. Tout ça pour rien. Les big five n’avaient rien à voir là dedans. J'allais devoir reprendre tout à zéro. D'un coup je me sentis complètement mou du gnou.

 

 

Mon monde s'écroulait, d'autant que les enfants m'avaient aussi lâché un truc invraisemblable sur les zèbres, comme quoi on m'aurait menti depuis le début.

 

 

Leurs rayures ne seraient pas parfaitement parallèles.

 

Allez, ne te décourage pas, la vérité est ailleurs. Reprends tout du début. Réfléchis. Réfléchis.

 

 

Tout se mélange dans ma tête depuis l’aube, je me sens comme dans un chapitre du Da Vinci Blog.

 

ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ.


17/08/2010
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Beach safari (14 août 2010)

Mercredi c'était jour de grande marée. Quand Blanche s'est réveillée de sa sieste du matin vers 11h11, j'ai dit à Sophie :

- Et si on partait avec Blanche retrouver ton père et les grands qui sont partis à la pêche à pied ?

- Oui bonne idée mais tu es sûr qu'on va pouvoir les retrouver ? Et se garer ? Et...

- Tût tût tût femme de peu de foi, l' ai je coupée. Ne sois donc pas si terre à terre et suis moi en toute confiance. Tu sembles oublier à quel aventurier tu es mariée!

Et après quarante minutes de trajet à peine, un quart d'heure de queue à l'arrivée à Locmariaquer, vingt minutes de recherche de place pour se garer et une demi-heure de marche pour revenir à la plage, nous voici à pied d'oeuvre.

Alors les filles, je vous l'avais bien dit qu'il n'y aurait pas de problèmes pour se garer. On y va ?



En avant marche !



Hou! Il y a un peu de monde quand même...



Quelques milliers de personnes s'affairent sur la plage. Une étrange mélopée monte vers nous mêlant cris d'enfants, bavardages de touristes, laconiques échanges de conseils entre habitués et bruit d'outils divers...



Partout où cette horde passe, creuse, fouille, inspecte, le paysage se fait lunaire et...



BON chéri, ce n'est pas que je ne goûte pas tes commentaires lyriques mais on n'est pas là pour jouer à "Thalassa". On fait comment maintenant pour les retrouver ?



Attends chérie, l'aventurier peut AUSSI se faire détective.

- Pardon, vous n'auriez pas vu passer un monsieur barbu avec une grande fille et deux garçons blonds ?



- Qui avaient un peu tendance à jouer les lapins crétins ?

- Oui c'est ça (plein d'espoir). Vous les avez vu ?

- Il me semble bien qu'ils sont partis par là, au bout du bout.

Alors le bout du bout...



Tiens regarde chérie, là bas !



Alors, les enfants, on pêche ?



Oui !  Admirez la technique...



Yeeeeeeeeeess !!



Ouaip! Pas mal l'étrille.



Oh tiens et là, regarde Blanche...



... la jolie étoile de mer!



Eeeerk!! C'est quoi CE TRUC ?

Allez juste le temps d'une pause réparatrice et on rentre.



Oui mon chéri surtout que la voiture est garée un peu loin...

Oh, regardez les enfant : tristement échoués sur le sable, comme abandonnés des hommes, les bateaux...



Hum chéri. ON Y VA.

Bon, bon c'est bon, c'est bon...

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Alors le soir même on mange le produit de notre pêche.



Nos "big five" à nous : étrilles, huitres, oursin (au singulier), praires et palourdes.

Au fait me direz-vous, ça a l'air de drôlement s'arranger Blanche et la plage!

Oui, oui...



IIIIIIIIIIIIIRRRRRRRKKKKK!!!!!!!!!!!!!!!!!

Si on veut.

A bientôt.

14/08/2010
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Vamos a la playa (8 août 2010)

Aujourd'hui nous avons enfin pu aller tous ensemble à la plage. J'avais déjà maintes et maintes fois imaginé la scène que j'allais immortaliser : Blanche, luisante de crème solaire, toute mignonne dans son petit débardeur rose et son petit maillot en tissu éponge, pendue aux doigts de ses parents et sautillant gaiement sur le sable, les vagues mourantes de la marée descendante venant lécher tendrement la plante de ses petits petons.

 

Je me voyais déjà lui bâtir des châteaux de sable en Espagne...

 

 

Euh... Il y a un problème pupuce ?

 

 

Eh bien alors Blanche ? Tu as vu ? Regarde...

 

 

... le joli sable pour tes jolis petons !

 

 

Beeeeeeeerk! C'est quoi ce truc dégueu ?

 

 

Bon adieu châteaux de sable en Espagne. En fait de vagues lui léchant gentiment les petons, Blanche a passé tout son temps agrippée de toutes ses forces à Sophie.

 

Et vous avez vu les garçons... Même sans les mains !

 

 

Elle n'a consenti à s'approcher à moins d'un mètre du sol que pour un goûter furtif.

 

 

Heureusement elle s'est quand même bien amusée avec son seau...

 

 

... dans la voiture sur le chemin du retour.

 

A bientôt.


09/08/2010
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J+361 (2 août 2010)

Ainsi donc s'achève, un an jour pour jour après le pilote, la première saison de BLOAG! (Blog et blagues de Blanche Louise Octave et Anatole Gréhal) sur un "cliffhanger" d'un suspense insoutenable : Blanche retrouvera-t-elle un jour ses frères et soeur partis à la recherche des "big five" en Afrique du Sud ?



Quelle saga ! Quelle fresque ! 73 épisodes, certains oeuvres de prestigieuses guest stars, près d'un million de visiteurs (selon les organisateurs, 4209 à ce jour selon le décompte grotesque de la police, pourtant le seul affiché en haut à gauche de cette page).

Mais aussi des personnages récurrents hauts en couleur comme Gandalf, le chat mononeuronal, au poil abondant et à la plume acérée,



le Général Hiver, qui ne s'avoua vaincu qu'au mois de juillet,



le Professeur Roland Pierre Gayraud et son super pouvoir (des infra basses auxquelles rien ne résiste)



sans compter l'inévitable méchant de service, l'abominable...




L'histoire commence pourtant comme une aimable bluette. L'auteur et son épouse décomptent gaiement les jours les séparant de la naissance de leur petite dernière. Tout semble se passer dans l'euphorie et l'allégresse, pourtant on comprend que ces derniers savent déjà que des forces obscures complotent dans l'ombre car ils préfèrent user, sous l'apparence d'un innocent badinage, du nom de code d'Ermentrude pour parler de leur petit Blanche.

On ignore à ce moment là qu'ils ont su décoder correctement la phrase lourde d'avertissement de leur gynécologue lors de la dernière visite : " je suis bien content de partir en vacances et que ce soit mon collègue qui se charge de votre accouchement".

Le contrôle de la situation semble pourtant leur échapper ,quand, en dépit d'une naissance des plus paisibles,



le corps médical de la clinique au grand complet s'obstine par tous les moyens à séquestrer la mère et la fille, s'abritant derrière les péripéties médicales les plus insignifiantes.

Heureusement, l'auteur, dont nous découvrirons plus tard quel fameux aventurier il est, réussit à les faire évader, grâce à un habile stratagème, manifestement préparé de longue date.



Pour autant, le retour à la maison ne signe pas la fin de l'acharnement de leurs mystérieux adversaires. De nombreux indices leur montrent que le complot à leur encontre se poursuit :

Comportement étrange de leurs animaux, dits de compagnie...



... Photos compromettantes qui n'auraient jamais dû sortir de l'intimité familiale se retrouvant brusquement sur le net.




La victoire par K.O. remportée sur leur terrible adversaire The Dream, grâce à une série de ruses toutes plus subtiles les unes que les autres semble marquer la fin de leur calvaire mais la victoire de l'ASM fin mai témoigne que des événements inexplicables continuent de se produire et réveille leurs soupçons.



La saison 2 s'annonce palpitante et de nombreuses questions restées sans réponse se verront enfin résolues.

Qui sont les big five ? Le réchauffement climatique viendra-t-il à bout du Général
Hiver ? Les pieds d'Anatole s'arrêteront-ils de grandir ? Jacques et Dany vont-ils déménager ? Quand retournerons nous à la Petite école ? Quel sera le premier mot de Blanche : canard, anticonstitutionnellement ou Maman ? Que fait la police ? Quelle est la recette secrète de la daube de Roland ? Où l'auteur va-t-il chercher tout ça ?

A bientôt.

03/08/2010
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