Des nouvelles (de temps en temps) de la famille GREHAL ? BLOAG !

Des nouvelles (de temps en temps) de la famille GREHAL ?          BLOAG !

Mai 2010


ASM le maudit (30 mai 2010)

Mais oui bien sûr que je sais qu'ils ont vaincu la malédiction et qu'ils l'ont gagnée celle là...



C'est juste que l'autre jour, on était tranquillement en route vers Botanic avec Sophie, c'était un moment parfait - il était 11h11 et on roulait à 111 km/h - quand j'ai eu l'idée de ce titre que j'ai trouvé très bien. Du coup même s'ils ont gagné je l'ai gardé quand même, c'est très important un titre, n'est-ce pas ?

Il faut dire qu'ils avaient toute une région derrière eux. Samedi Issoire était pavoisée en jaune et bleu et tous leurs supporters avaient l'uniforme, de quoi leur donner des ailes.



Pendant que les garçons, Sophie et moi sommes restés à la maison pour suivre le match à la télé, Louise est partie le voir en ville avec sa copine Marie et un de leurs copains Quentin.



"Comment ça ?", vous demandez vous peut être, "vous laissez cette jeune fille d'à peine quinze ans sortir en pleine nuit dans cette ville de débauche livrée à des hordes de supporters chauffés à blanc et passablement alcoolisés ?"

 Eh bien rassurez-vous Louise nous a soutenu mordicus que le dit Quentin est un garçon super BALEZE dont la seule présence tiendrait en respect une armée de clients de The Dream à l'heure de la fermeture.




Quoi c'est LUI musclor, c'est quoi cette arnaque ? Allez tape Marie !



Merci. Non mais !

Enfin ouf! Louise est rentrée sans encombres et après une bonne nuit de sommeil même pas troublée par un joyeux concert de klaxxons, nous voilà déjà Dimanche. Alors voyons quelles sont les nouvelles du jour ?



Au départ ce dimanche, nous devions retrouver mes parents et ceux de Sophie au col de la Soeur, près de la Tour d'Auvergne dans un gite que les parents de Sophie louent régulièrement à cette saison. La première fois que nous y sommes allés c'était en 2001, le samedi 9 juin. Pendant que tout le monde dormait dans la voiture je suivais la finale du championnat de France de rugby à la radio et Toulouse avait battu Clermont 34 à 22.

Ce sont de jolis chalets au bord d'un petit lac.



C'est là que Jacques et Dany ont fêté leurs quarante ans de mariage.



Là que les enfants ont appris à pêcher et moi à démêler les perruques.




Là que nous avons découvert la douceur du climat auvergnat et eu envie de poser nos valises dans cette région verte.



En allant là bas enfin que j'ai appris ce que c'était qu'une durite.



Toujours est-il qu'aujourd'hui la météo n'était guère clémente sur le col de la Soeur et que nous avons préféré nous retrouver à Issoire. L'après midi a été calme et consacré à une partie de Cluedo.



Bon alors qui a gagné ?



Eh oui Papa c'était le Professeur Violet dans la bibliothèque avec le bazooka...

Mais non voyons c'est le Docteur Floch avec un maître drop dans la deuxième mi temps qui a définitivement assommé Perpignan.



Hi hi trop drôle Papa...



Ah! Je suis content j'ai enfin réussi à capturer le sourire ravageur du moment de Blanche. Vous avez remarqué comme elle est élégante ? Et encore vous auriez dû la voir la semaine dernière toute de lin blanc vêtue pour la Pentecôte... mais voilà Môssieu Gandalf était trop occupé à parler de ses petites misères.



Au passage, vous avez vu comme il a l'air malheureux ?



Cette semaine c'était aussi la fête de Sophie (le 25) et dans la série des commémorations nous avons fêté le vingtième anniversaire d'une Sainte Sophie où elle avait tiré la couverture à elle et moi avec.



Pour l'occasion Sophie est allée faire des courses à Carrefour et la caissière a prétendu lui donner des magnets de l'équipe de France de Football. Des magnets de l'équipe de France de Foot ! A Sophie ! L'effrontée n'a pas volé la réplique cinglante qu'elle s'est attirée : "des magnets comme c'est original !"

A bientôt

30/05/2010
4 Poster un commentaire

Les saints de glace (17 mai 2010)

Oh non, ce titre n'annoncerait quand même pas un article bourré de considérations météorologico-jardinières sans aucun intérêt ? Eh bien si...

Les saints de glace, Saint Mamert, Saint Pancrace et Saint Servais sont traditionnellement fêtés les 11, 12 et 13 mai de chaque année. La plupart des calendriers mentionnent ces jours-là d'autres saints à fêter : Estelle, Achille et Rolande (tiens, tiens...). C'est en 1960. que l'Eglise Catholique a décidé de remplacer les saints associés aux inquiétudes agricoles par d'autres saints et saintes n'ayant aucun lien avec ces croyances populaires, synonymes de paganisme aux yeux du Vatican.

En fait c'est mon chef (bien aimé, au cas où...) qui a commencé. L'autre jour il m'a raconté qu'il avait planté des tomates et que sa femme lui avait dit que ce n'était pas prudent  avant les saints de glace. Ca avait l'air de bien le faire rigoler eh bien le lendemain, paf ! tempête de neige à Pamiers : fusillées les tomates. Comme quoi il ne fait pas bon plaisanter avec les croyances populaires.

Ensuite ce sont mes parents qui s'y sont mis. Ils ont choisi le 10 mai, veille des saints de glace, pour planter l'olivier de Blanche, une vraie provocation aussi.



Au départ c'est une idée charmante, planter un olivier autour de la piscine pour chacun de leurs petits enfants. Ce qu'ils n'avaient prévu c'est qu'ils devraient un jour reboucher la piscine pour faire tenir tous ces oliviers.

Aux trois premiers saints, certains ajoutent également Saint Boniface, fêté le 14 mai. Nous c'est le jour que nous avons choisi pour partir passer le week-end à Juliénas. Il a fait finalement plutôt beau ce jour là pour un week-end de Toussaint...



11°C à 11h11, les fans de Desproges (ils se reconnaitront) apprécieront...

Ce week-end fut pour Blanche l'occasion de tordre le cou à quelques méchantes rumeurs sur son compte, complaisamment relayées sur ce blog notamment.

Alors non Blanche n'est pas une petite sauvage que personne ne peut approcher, n'est ce pas les M&M's ?


Quoique le type de la chambre d'hôte ait systématiquement activé son signal d'alarme et ses défenses à chaque fois qu'il prétendait s'approcher à moins de dix mètres d'elle.

Si Blanche est tout à fait capable de manger un bout de pain toute seule sans aucune aide.



Quoique...



Non Blanche n'a pas peur des grosses bêtes (je parle de celle de droite bien sûr)



Quoique...



Non non non Blanche n'a pas une grande langue orange.



Quoique...



Hein Blanche il était important que ces choses là soient dites !

Oui Papa maintenant ça plane pour moi.



Cette semaine promis je retire mes pneus neige. A bientôt.

16/05/2010
6 Poster un commentaire

Calme blanc (9 mai 2010)

Pour le titre de cet article j'ai longuement hésité entre "Calme blanc" et "Noirs et blancs en couleurs". "Noirs et blancs en couleurs" c'est l'autre titre moins connu de "La victoire en chantant", film très caustique de Jean Jacques Annaud, titre sous lequel il remporta l'Oscar du meilleur film étranger en 1976. Bon grâce à cette habile digression cinéphilique me voilà déjà à la fin du premier paragraphe.

Alors, vous n'y avez vu que du bleu ?  Je ne suis pas du tout en train de tirer à la ligne, simplement le thème de cet article est la page blanche, comme celle inattendue que nous avons connue mercredi avec un (ultime ?) baroud d'honneur du Général Hiver.



La dernière fois que je je m'étais retrouvé confronté à ce problème de page blanche, je m'en étais tiré avec l'aide de Gandalf. Ce cher Gandalf...

Hein Gandalf ?

Gandaaaalf ?

Non, tu m'en veux encore pour cette histoire de Chat-pka ?



Bon d'accord, continue à broyer du noir si tu veux, j'ai compris je vais me débrouiller tout seul.

Et toi Octave, ça va l'inspiration ?



Mmmmmmmmmmmm....

Oui visiblement pour toi le problème ce serait plutôt quand tu manques de pages blanches...



Et toi Blanche une idée ?



Oui Papa bien sûr, tu pourrais parler de mon jouet préféré.



Celui dont j'aime tant tétouiller les antennes.



C'est peut être un peu light comme sujet d'article. Et si on parlait plutôt de tes premières expériences avec les boudoirs ?

Ah non beeeerk. Ce truc qui devient tout mou et qui se désagrège, je suis verte, j'aime encore moins que le muguet !



Boooooon. Alors, voilà, voilà...

Que s'est-il donc passé ce week-end ? Ce fut un week end rugby. Pendant que les jaunards de l'ASM, fidèles à leur réputation de petit mental se faisaient une peur bleue face au Racing Métro, les rouge et noir toulousains en faisaient voir de toutes les couleurs aux castrais. Et puis quoi ?

Ah oui. On est retourné à La petite école samedi soir Sophie et moi. Là dessus il faut dire qu'on ne transige pas tous les deux : même si c'est dur et exigeant, c'est notre ascèse et notre pénitence, on s'oblige à y aller une fois par mois quoiqu'il arrive.

La dernière fois qu'on était sorti tous les deux, je me rappelle c'était le 10 avril et on avait fait une infidélité à La petite école (sur leur conseil d'ailleurs) et du coup Blanche avait vu rouge. La petite soirée peinarde baby sitting - film des grands avait quelque peu dégénéré ce qui nous avait valu une succession de SMS à la tonalité de plus en plus désespérée.

20:51 Blanche ne veut absolument pas dormir

21:07 Blanche a peur. C'est terrible

21:37 Octave est pas bien non plus. C'est un désastre

22:00 On s'en souviendra de cette soirée

22:30 Vous êtes là quand ?

22:48 On n'en peut plus

23:01 Elle dort dans les bras d'Anatole

Effectivement quand nous sommes rentrés 5 minutes plus tard elle s'était effondrée dans les bras de son grand frère. On a su plus tard qu'il avait absolument tout essayé pour la calmer.



Depuis curieusement chaque fois qu'on évoquait la possibilité de sortir ils avaient tendance à rire un peu jaune. Alors samedi soir pour les amadouer, il a fallu sortir le grand jeu : pâtes à la carbonara, DVD d'Avatar et invitation de leur copain Matthieu.

Eh bien devinez quoi, Blanche a été a-do-ra-ble et on s'est régalé à La petite école (une fin à l'eau de rose pour un article haut en couleurs finalement). Et ça c'est mon dessert, ananas rôti cornets au rhum et jus de coriandre.



Qui est-ce qui vient avec nous la prochaine fois ?

A bientôt.



09/05/2010
2 Poster un commentaire

M. le maudit (2 mai 2010)

M. le maudit... Drôle de nom pour un article.

Je vous le dis tout de suite, aucun rapport avec "The DreaM". D'ailleurs cela fait quatre week-end consécutifs que nos amis de "The Dream" n'ont pas ouvert leur sympathique établissement. Victimes des rhizomes du bambou ou d'un soudain réveil de l'administration, redoutant les ronflements de Roland ou tout simplement enfin conscients de l'inanité de l'entreprise, peu importe. On ne sait pas si ça va durer mais pour l'instant on savoure.



C'est beau une boîte fermée la nuit...

Aucun rapport non plus avec la Métallurgie, hein Mickaël, il faut chercher ailleurs.

Oui nous sommes en Mai bien sûr, vous brûlez...



Mais non voyons, pas la Manif, réfléchissez : qui est l'autre star du 1er mai ?



Eh oui évidemment. Alors c'était il y a exactement 20 ans, le 1er mai 1990. En ce temps là, j'étais en première année d'école d'ingénieur, élève dynamique et appliqué, dévoué corps et âme à mon ouvrage.



Quelques semaines plus tôt, entre deux révisions acharnées de partiel, j'avais par l'intermédiaire de Guilhelm fait la connaissance de Sophie. Ce fut un coup de foudre absolu, dont j'ignorais alors qu'il était réciproque et dont aucune image d'archive ne pourra jamais rendre l'intensité. Quoique...



Une prémonition de Blanche en quelque sorte.

Quelques soirées au Mayflower, le repaire de Guilhelm, n'ayant guère fait avancer mes affaires, je me consumais à petit feu pour Sophie.



Quand en ce 1er mai funeste, Guilhelm me suggéra soudain :

- Et si on passait dire bonjour à Sophie, tu pourrais lui offrir du muguet ?

- Du muguet, un 1er mai, ça se fait ? objectai-je moyennement convaincu.

J'ignorais que dans le même temps, Sophie se désolait auprès de sa Maman, sur le thème : "encore un 1er mai où personne ne va m'offrir de muguet"...

C'est donc le coeur battant, peu sûr de mon effet, que je sonnai à la porte de Sophie, mon petit brin de muguet à la main. Quand elle m'ouvrit la porte, la belle, la traîtresse, prise au dépourvu me crucifia d'un : "du muguet...



Exactement Octave. Avec mon brin de muguet, j'avais l'air d'un con ma mère, avec mon brin de muguet j'avais l'air d'un con.



Autant dire qu'après cet épisode tragique, le Muguet a été tricard à la maison. Toutes ces années je suis resté inflexible, sourd aux suppliques de Sophie de rapporter du muguet à la maison, tolérant tout juste une réintroduction à dose homéopathique à Chassy, le bois à côté de la maison en étant couvert.



Mais hier, vingt ans plus tard (20 ans d'amour c'est l'amour fol comme dirait le grand Jacques) ma blessure d'amour propre enfin à peu près cicatrisée, il m'apparut approprié de me montrer Magnanime et de tourner la page.

C'est donc tout fier que je revins à la maison avec un brin de muguet pour chacune. Alors les filles, heureuses ?

Beeeeerk ! C'est quoi ça, Papa ?



Pffffff Papa... Trop nul !



Du muguet ? Comme c'est original...



Alors là je dis M. C'est reparti pour 20 ans...
 
A bientôt.

02/05/2010
8 Poster un commentaire