Des nouvelles (de temps en temps) de la famille GREHAL ? BLOAG !

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Avril 2010


Coucou nous revoilou (25 avril 2010)

Vous vous êtes peut être étonnés de notre disparition des écrans radars depuis le 9 avril, surtout après un début d'année où nous avons brillamment soutenu un rythme de plus d'un article par semaine.

Avions nous perdu l'inspiration ?

Nous avouions nous vaincus devant "The Dream" ?

Blanche refusait-elle désormais de dévoiler sa vie privée ?

Rien de tout cela, en fait j'étais parti en séminaire. Pas pour devenir prêtre bien sûr, mais pour mieux habiter la fonction, c'est à dire me former. Hélas, ce ne fut pas à bord d'un yacht mais dans une modeste et austère retraite, appelée Grand'maisons à Villepreux à 20 kilomètres près de Paris.

Ce ne fut évidemment pas une partie de plaisir que de passer une semaine complète, week-end compris, dans ce lieu monacal, sans aucune autre distraction qu'une sortie à Versailles pour un spectacle de l'école équestre de Bartabas, un rallye pédestre dans Paris, quelques interludes managériaux ludiques, des repas de qualité, la compagnie d'une vingtaine de collègues d'Eramet de tous horizons (Nouvelle Calédonie, Gabon, Suède, Norvège, Indonésie et... Auvergne)...

Heureusement que cet internement arbitraire avait lieu pendant les vacances, ce qui permit à Sophie et aux enfants, effondrés par mon absence forcée, de se réfugier en Bretagne.

Où là non plus ce ne fut pas une partie de plaisir, notamment pour Blanche :

Nourrie au pain sec...


Subissant l'inconfort d'une promenade dans des conditions extrêmes...

Plongée dans l'eau glacée à la recherche de bestioles en tout genre... 

L'occasion de croiser pour la première fois des bêbêtes insolites et terrifiantes. Voyons un peu ce que nous avons attrapé...


Un bernard l'hermite...

Une sirène...

Des méduses (suceuses de crânes, les plus dangereuses)...

Deux requins (marteaux ?) et un petit rémora...

Décidément après autant d'émotions fortes de part et d'autre il était temps de se retrouver tous ensemble et de rentrer à la maison, voir si "The Dream" sévit toujours.

Eh Papa ! Tu pètes les plombs, c'est pas une photo de The Dream c'est la visite du port de Lorient et des ateliers de conserve de poissons ça. C'était un séminaire ou un lavage de cerveau ?

Tu as raison ma fille. D'ailleurs j'ai oublié de dire que tu avais profité de ce séjour pour sortir deux dents (oserai-je...? J'ose... De la mer bien sûr. J'ai un fils aîné qui à raison de deux épisodes quotidiens des Simpson commence à développer un humour confondant. Je fais ce que je peux pour suivre!).

Trop drôle Papa.

A bientôt.


25/04/2010
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Les cousins (9 avril 2010)

La semaine dernière, nous sommes allés passer le week-end de Pâques à Castillon. Le voyage s'est dans l'ensemble bien déroulé d'autant que Blanche n'a même pas râlé en dormant.



Les enfants y ont retrouvé leurs petits cousins, Antonin et Raphaël. Quand ils sont réunis, les quatre garçons, malgré la différence d'age, sont inséparables.



Antonin, l'ainé, est un garçon généralement très raisonnable tandis que Raphaël, son cadet, trouvant du coup le droit chemin un peu trop embouteillé, a choisi d'occuper le créneau du trublion, à la langue bien pendue et la répartie fulgurante. Ainsi à Juliette qui lui demandait quand il allait enfin abandonner sa "totote" il répondit "quand tu arrêteras de fumer" (ce qui fut tenté ce week-end).

J'en profite pour dire à Sophia que la cigarette ne manque pas du tout à Sophie, contrairement à son commentaire subversif sur "L'heure d'été", pour la bonne et simple raison qu'elle n'a jamais été réellement accro...



Tout ça pour dire que je n'étais pas vraiment rassuré chez Panou et Mamie quand je les ai vus se lancer tous les quatre dans une partie acharnée de hockey sur gazon, munis des cannes des arrières grands-parents



A chaque fois qu'un moulinet rageur d'Octave frôlait la tête de Raphaël, j'hésitais à siffler la fin du match.



En même temps je repensais à l'histoire de la mère Française et de la mère Américaine.

Une mère Française et une mère Américaine emmènent leur enfant au square.

Arrivée au coin des balançoires, la mère Américaine dit "Go and have fun !"

La mère Française dit "Fais bien attention à ne pas te faire mal".

Quelques instants plus tard les deux enfants reviennent en pleurant car ils sont tombés.

La mère Américaine donne un baiser à son enfant lui dit "Try again"

La mère Française, elle, dit "Je te l'avais bien dit !"

J'aime beaucoup cette histoire...

Finalement la partie s'acheva sans plaies ni bosses, faute de combattants, à la suite de contestations multiples, les règles du jeu n'étant pas très claires.

Blanche, pendant ce temps, fidèle à son habitude du moment, restait dans une prudente expectative avec son Panousaurus Rex.



Chipie, va !

Au retour, nous nous sommes arrêtés sur l'aire du viaduc de Millau. Mais arrivés trop tard pour les capucins, nous avons du nous contenter de glaces.



Qu'en pensez-vous Maître Yoda ?



Pour manger des capucins de Michel Bras, repasser tu devras.

A bientôt.

10/04/2010
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Tra Lou Bari (4 avril 2010)

Après l'épisode MacDaube de la semaine dernière, j'espérais bien en arrivant chez Roland et Sophia ce midi pouvoir déguster une vrai daube de derrière les fagots dont Roland a le secret (et nous la recette). Dans l'escalier montant chez eux j'ai été pourtant alerté par une odeur inhabituelle, définitivement pas celle de la daube provençale .

Pourtant arrivé dans la cuisine, tout avait l'air en place : Roland avait son air conspirateur et gourmand et la cocotte Staub mijotait doucement sur le feu.

Qu'est ce que tu nous prépares de bon Roland ?

De la blanquette à l'ancienne...

Haha... Et comment est votre blanquette ?


Confortable.

Hum ! Très drôle ! En fait il l'ignorait car pour lui, aussi étonnant que cela paraisse, c'était une première. Nous avons donc patienté sagement en prenant un petit apéritif, en attendant que la blanquette prototype finisse de mijoter doucement.

Blanche, comme à son habitude, est restée sur son quant à soi, menaçant de râler à la moindre incursion dans son périmètre de sécurité.

Mais je rêve là ou il essaye de s'approcher ?

Attention je pourrais crier très fort...

Bon : verdict, la blanquette était délicieuse surtout arrosée comme il se doit, c'est à dire avec modération.

Une petite promenade digestive s'imposait donc. Tu viens Blanche on va te faire visiter Jouques que nous avons quitté quand tu avais - 8 ans.

Idéalement situé à 25 km d'Aix en Provence, et tout près de Cadarache, Jouques est un village de trois mille habitants qui a su garder toute son authenticité. Un vieux technicien de Cadarache que j'aimais bien nous l'avait conseillé comme étant un petit village "intellectuel" propre à nous séduire.

Doucement bercé par le glouglou du Réal (ne cherchez pas il n'y a pas de contrepèterie), le village est niché à flanc de colline.

Il abrite force archéologues, peintres, sculpteurs et autres artistes, de nombreuses fontaines ainsi que de temps en temps quelques demis-sels du milieu marseillais en goguette.

C'est là derrière l'église (Tra Lou Bari en provençal de cuisine) que nous nous sommes lancés en 1996, avec toute l'insouciance de la jeunesse dans l'aventure de la construction individuelle.

Et que nous avons découvert un monde merveilleux où le retard est la norme et l'improvisation la règle. Nos expériences ultérieures devaient d'ailleurs nous apprendre que c'est une caractéristique inhérente à la profession et non l'apanage des seuls artisans locaux.

La maison a été implantée sur un champ de lavande. Près de dix après notre départ, l'unique arbre qui ait vraiment poussé c'est le seul que nous n'ayons pas planté, un rejet de figuier dont nous avions essayé de venir à bout à plusieurs reprises à grand coup de tondeuse à gazon.

Pour un peu, la douceur de l'air faisant son effet, la nostalgie nous aurait pris, quand nous sont revenus en mémoire les jardinets proprets et ordonnés, élégamment ceints de grillage, au sol stérilisé par les aiguilles de pin...

Et aussi tout le folklore néo-provençal des lotissements, bastides, toits à quatre pentes, génoises, enduits frotassés, tuiles canal, oliviers, lavandes et cigales... sans parler des cagoles... (comment vous ne savez pas ce que c'est qu'une cagole ?)

Décidément il était temps de retourner chez Roland et Sophia pour la remise du plus prestigieux et du plus convoité des Rolands d'or.

Le Roland d'or du Roland dort.

A bientôt.


04/04/2010
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